L’ONU et ses partenaires lancent un appel à l’aide humanitaire, à la paix et au respect des droits de l’homme au Soudan. Depuis déjà quatre mois, le pays est plongé dans une guerre qui engendre de l’insécurité, des décès, des blessés et des violences sexuelles.
Cette guerre provoque des ravages au sein du peuple soudanais, entraînant des pertes de vies en raison du manque de médicaments et de l’absence d’accès aux soins de santé. Les enfants meurent en raison de la pénurie alimentaire. Le ministère de la Santé a indiqué que près de 200 hôpitaux à travers le pays ont dû fermer en raison du conflit armé.
Alors que le conflit entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) perdure à travers le pays, les affrontements ont engendré près de 4 000 décès, a dénoncé le chef des droits de l’homme de l’ONU ce mardi.
L’ONU a émis deux appels, l’un pour le financement de l’aide à l’intérieur du pays, d’un montant de 2,57 milliards de dollars, et l’autre pour les réfugiés ayant fui le Soudan, d’un montant de 566,4 millions de dollars. Le premier appel a été financé à hauteur de seulement 25,4 % et le second à 31 %.
Les signataires de l’appel exhortent en priorité l’armée soudanaise et les paramilitaires, qui ont plongé le pays dans une guerre civile, à cesser les combats de manière « immédiate ». De nombreuses atrocités commises par ces combattants sont considérées comme des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité, selon ces mêmes signataires.
Les signataires de l’appel exhortent en priorité l’armée soudanaise et les paramilitaires, qui ont plongé le pays dans une guerre civile, à cesser les combats de manière « immédiate ». De nombreuses atrocités commises par ces combattants sont considérées comme des crimes de guerre, voire des crimes contre l’humanité, selon ces mêmes signataires.
Plus de 40 % du pays fait face à la famine, et environ un tiers des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition chronique, les rendant ainsi encore plus vulnérables aux maladies. Des centres de stabilisation nutritionnelle ont été mis en place pour traiter 26 000 enfants souffrant de malnutrition sévère.
L’OMS travaille en collaboration avec les autorités sanitaires et les partenaires humanitaires pour apporter un soutien aux services de santé lorsque cela est possible. Elle a ainsi acheminé 200 tonnes de fournitures médicales vers les hôpitaux de 14 États.
Amandine Missou